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Sofia who?

Discreet yet visionary, inspiring yet humble.

To be honest, I had never heard of this woman working quietly behind the scenes, nor had I realised the extent of her legacy, until I read about her passing in the press a few days ago. And yet… while my (grown-up) children are living, or have lived, their best lives abroad thanks to the Erasmus programme, her name should have been familiar to me. After all, it’s not as if I work in an international environment connected to European institutions!

There are plenty of famous Sophias/Sofias I do know — Loren, Coppola, Vergara, to name a few, but Sofia Corradi, also known as “Mamma Erasmus”, truly deserves heartfelt recognition. Born in Rome in 1934 and a professor of education at Roma Tre University, she was the driving force behind the European exchange programme that has transformed the lives of millions of young people.

It all began with an injustice. After earning a prestigious scholarship to study at Columbia University in New York, she returned home only to discover that her degree wasn’t recognised in Italy. From that experience came a powerful conviction: every European student should be able to study abroad without jeopardising their academic progress. From the late 1960s onward, she advocated tirelessly for the recognition of study placements abroad and for genuine student mobility across Europe. Her dream finally came true in 1987, with the creation of the Erasmus programme supported by the European Commission.

Since then, more than 16 million young people have taken part in this unforgettable adventure, becoming ambassadors of a Europe defined by openness, inquisitiveness and lifelong connections. But Sofia Corradi’s legacy goes far beyond academia. She saw Erasmus as an instrument for peace. A way to bring people together, transcend borders and foster mutual understanding. A “personal pacifist mission,” as she modestly put it.

One quote particularly resonates with me: “She dreamed of a European youth that would meet and grow richer from its differences. Millions of students owe her a piece of their lives as she enabled them to gain a new outlook on the world.” These words, spoken by the French President, perfectly capture the magnitude of her work. Discreet yet visionary, inspiring yet humble, Sofia Corradi built bridges between nations through education, turning mobility into a powerful driver of personal empowerment and collective cohesion.

Through the experiences of my own children (which I must admit I envy a little!) and their discoveries of new countries, languages, and cultures, I can see just how vital her contribution remains and how long-lasting her mark truly is. Thanks to her, entire generations have been able to travel, grow, open themselves to the world, and explore their own identity. Thanks to her, Europe is no longer just an idea, but a human experience that is lived, shared and felt. As Europe faces new challenges, Sofia Corradi’s message remains as relevant as ever, resonating deeply within me. She reminds us that learning about new cultures, inquisitiveness, and tolerance are the foundations of a shared future.

So thank you, Sofia Corradi, for your vision, your tenacity and this wonderful life lesson: turning weakness into strength, and a personal idea into a collective revolution.


Sofia qui ?

Pour être honnête avec vous, je ne connaissais pas cette femme de l’ombre, ni la portée de son héritage, avant d’apprendre sa disparition dans la presse il y a quelques jours. Et pourtant… alors que mes (grands) enfants vivent ou ont vécu leur meilleure vie à l’étranger grâce au programme Erasmus, son nom aurait dû m’être familier. Après tout, ce n’est pas comme si je travaillais dans un environnement international, en lien avec les institutions européennes !

Des Sophia célèbres, j’en connais pourtant : Loren, Aram pour ne citer qu’elles… mais Sofia Corradi, alias « Mamma Erasmus », mérite amplement qu’on lui rende un hommage appuyé. Née à Rome en 1934 et professeure de pédagogie à l’université de Rome III, elle est à l’origine de ce programme d’échange européen qui a littéralement transformé la vie de millions de jeunes.

Tout commence pour elle par une injustice : diplômée de l’université Columbia à New York grâce à une bourse prestigieuse, elle découvre à son retour que son diplôme n’est pas reconnu en Italie. De cette expérience naît une conviction : tout étudiant européen devrait pouvoir étudier à l’étranger sans compromettre son parcours académique. Dès la fin des années 1960, elle milite ardemment pour la reconnaissance des périodes d’étude à l’étranger et pour une véritable mobilité étudiante à l’échelle européenne. Son rêve devient réalité en 1987, avec la création du programme Erasmus, sous l’égide de la Commission européenne.

Depuis, plus de 16 millions de jeunes ont participé à cette aventure – souvent inoubliable, parfois inavouable – devenant les ambassadeurs d’une Europe synonyme d’ouverture, de curiosité et de liens parfois indéfectibles. Mais l’héritage de Sofia Corradi va bien au-delà du cadre universitaire. Elle voyait dans Erasmus un projet de paix, un moyen de rapprocher les peuples, de dépasser les frontières et de favoriser la compréhension mutuelle. Une « mission pacifiste personnelle », disait-elle avec simplicité.

À propos de son engagement, je retiens cette phrase :

« Elle avait rêvé d’une jeunesse européenne qui se rencontre et s’enrichit de ses différences. Des millions d’étudiants lui doivent un morceau de vie et un horizon ». Ces mots, attribués au président français, résument parfaitement l’ampleur de son œuvre.

Femme discrète mais visionnaire et inspirante, Sofia Corradi a bâti des ponts entre les nations par l’éducation, faisant de la mobilité un levier d’émancipation individuelle et de cohésion collective.

À travers les expériences vécues par mes enfants (que j’envie un peu !) et leur découverte de nouveaux pays, de nouvelles langues, de nouvelles cultures, je mesure combien son action reste essentielle et son empreinte indélébile. Grâce à elle, des générations entières ont pu partir, grandir, s’ouvrir au monde et à elles-mêmes. Grâce à elle, l’Europe n’est plus seulement une idée, mais une expérience humaine, vécue et partagée. Alors que l’Europe fait face à de nouveaux défis, le message de Sofia Corradi demeure plus que jamais d’actualité et résonne profondément en moi. Elle nous rappelle que l’échange, la curiosité et la tolérance sont les piliers d’un avenir commun.

Alors merci, Madame Corradi ! Pour votre vision, votre ténacité et cette belle leçon de vie : faire d’une faiblesse une force, et d’une idée personnelle, une révolution collective.

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